SECRET N ° 219 The Secret of the Three Worlds Chapter 2

Chapitre 2 : Le Souffle Gelé

En franchissant le portail vers le deuxième monde, Frost fut immédiatement enveloppé par un froid mordant, si intense qu’il semblait vouloir grignoter sa chair. Ce nouveau royaume, une étendue glacée sans fin, résonnait du hurlement du vent, un cri primal qui évoquait la souffrance d’un être en agonie. Le ciel était d’un gris métallique, parcouru de nuages lourds comme des marées de plomb, et la lumière, bien que présente, semblait terne, emprisonnée dans une prison de glace.

Frost avança péniblement, ses pas crissant sur une neige compactée par des millénaires de froid implacable. Autour de lui, la nature et la civilisation semblaient avoir fusionné dans une sculpture macabre figée par le gel. Des bâtiments autrefois imposants étaient recouverts de stalactites titanesques, leurs façades éventrées laissant entrevoir des fragments de vie quotidienne : des meubles en morceaux, des appareils technologiques recouverts de cristaux de glace, et des vêtements abandonnés qui flottaient comme des fantômes dans le vent.

Ce monde, apprit-il en explorant les ruines, avait été autrefois prospère. Ses habitants, visionnaires et ambitieux, avaient cherché à repousser les limites de leur pouvoir sur la nature. Obnubilés par les ravages du réchauffement climatique, leurs scientifiques avaient conçu un projet colossal : le Renversement Climatique. En déployant une technologie avancée pour refroidir l’atmosphère, ils espéraient restaurer l’équilibre écologique. Mais comme dans le premier monde, leur arrogance fut leur perte.

Le système, mal calibré, avait plongé la planète dans une spirale infernale. L’équilibre fragile de la nature, brisé, s’était vengé avec une brutalité implacable. Une ère glaciaire artificielle avait englouti la surface, emprisonnant tout dans une éternelle nuit hivernale. Les survivants, incapables de combattre le froid, avaient sombré dans le désespoir et l’anarchie.

Frost progressait à travers cette désolation, luttant contre le vent glacial qui semblait vouloir le repousser. Il découvrit des corps figés dans des poses tragiques sous une fine couche de givre, leurs expressions gelées racontant des histoires de peur et de lutte. Une mère tenant son enfant dans ses bras, comme si elle pouvait le protéger du froid implacable. Un groupe d’hommes, armés, encerclant un feu éteint, figés dans un dernier acte de défiance. Chaque scène renforçait le poids de l’histoire tragique de ce monde.

Au sommet d’une colline glacée, Frost trouva un complexe scientifique presque intact, enfermé dans une carapace de glace qui l’avait protégé de l’usure du temps. À l’intérieur, les couloirs étaient silencieux, tapissés de givre. Des écrans fissurés projetaient encore des messages d’alerte, leurs lumières vacillantes reflétant une époque de chaos. En fouillant les archives numériques, il parvint à reconstituer les derniers jours de ce peuple.

Les enregistrements montraient des visages hagards, des scientifiques débattant frénétiquement dans une salle de contrôle. Les images saccadées révélaient des foules en colère, frappant aux portes du complexe pour réclamer des réponses. Le Renversement Climatique, censé sauver le monde, s’était retourné contre eux. Une élite isolée, abritée dans ses bunkers, avait observé depuis sa forteresse de technologie pendant que les masses mouraient de froid. Mais même ces sanctuaires s’étaient révélés insuffisants. Le froid, implacable, les avait tous rattrapés.

Dans une salle centrale, Frost trouva une inscription gravée sur un mur, presque effacée par le givre, mais encore lisible :
"Nous avons voulu jouer les architectes du monde. Nous sommes devenus les prisonniers de notre propre hiver."

Ces mots résonnèrent en lui comme une condamnation universelle, une leçon que ce monde offrait aux suivants. Frost resta là un moment, regardant les drones gelés suspendus dans les airs, comme figés dans une pause tragique de leur dernier vol. Il ressentait un écho profond de solitude et de regret.

Ce monde était mort, pensa-t-il avec amertume. Aucune chaleur, aucune force, aucun miracle ne pourrait jamais briser cette étreinte glaciale. Frost quitta le complexe, le cœur alourdi par le poids de cette nouvelle tragédie.

Alors qu’il atteignait le portail qui le mènerait au prochain monde, il se retourna une dernière fois. Le hurlement du vent semblait presque murmurer un adieu. "Un autre monde perdu," murmura-t-il. Mais il serra les poings et avança. Chaque monde, chaque ruine, chaque leçon contribuait à une vérité plus grande.

Et Frost n’avait pas encore abandonné l’espoir de la découvrir.

Chapter 2: The Frozen Breath

Upon stepping through the portal to the second world, Frost was immediately enveloped by a biting cold, so intense it seemed to gnaw at his flesh. This new realm, an endless frozen expanse, echoed with the howling of the wind—a primal scream that evoked the suffering of a being in agony. The sky was a metallic gray, heavy with clouds like leaden tides, and the light, though present, felt dim, imprisoned within a cage of ice.

Frost trudged forward, his steps crunching on snow compacted by millennia of relentless cold. Around him, nature and civilization seemed to have fused into a macabre sculpture frozen in time. Once-imposing buildings were encased in titanic icicles, their shattered facades revealing fragments of daily life: broken furniture, technological devices encrusted with ice crystals, and abandoned clothing fluttering like ghosts in the wind.

This world, he learned as he explored the ruins, had once been prosperous. Its inhabitants, visionary and ambitious, had sought to push the limits of their control over nature. Obsessed with combating the ravages of climate change, their scientists had devised a colossal project: the Climate Reversal. By deploying advanced technology to cool the atmosphere, they hoped to restore ecological balance. But, as in the first world, their hubris became their downfall.

The poorly calibrated system had plunged the planet into a catastrophic spiral. The fragile equilibrium of nature, shattered, had retaliated with ruthless force. An artificial ice age had engulfed the surface, trapping everything in an eternal winter's night. The survivors, unable to combat the cold, descended into despair and anarchy.

Frost pressed on through this desolation, fighting against the icy wind that seemed intent on driving him back. He came across bodies frozen in tragic poses beneath a thin layer of frost, their frozen expressions telling stories of fear and struggle. A mother clutching her child as if to shield it from the merciless cold. A group of men, armed, huddled around an extinguished fire, frozen in one final act of defiance. Each scene deepened the weight of this world's tragic history.

At the summit of an icy hill, Frost found a nearly intact scientific complex, encased in a shell of ice that had protected it from the ravages of time. Inside, the hallways were silent, draped in frost. Cracked screens still displayed warning messages, their flickering lights a haunting reflection of a bygone era of chaos. Digging through digital archives, he pieced together the final days of this people.

The recordings showed haggard faces—scientists frantically debating in a control room. Grainy footage revealed angry crowds pounding on the complex's doors, demanding answers. The Climate Reversal, meant to save the world, had turned against them. An isolated elite, sheltered in their bunkers, had watched from their technological fortress as the masses froze to death. But even these sanctuaries proved inadequate. The cold, relentless, claimed them all.

In a central chamber, Frost discovered an inscription etched on a wall, almost erased by frost but still legible:
"We sought to play architects of the world. Instead, we became prisoners of our own winter."

These words resonated within him like a universal condemnation—a lesson this world offered to all who followed. Frost lingered there for a moment, gazing at frozen drones suspended mid-air, trapped in a tragic pause of their final flight. A profound echo of solitude and regret filled the air.

This world was dead, he thought bitterly. No warmth, no force, no miracle could ever break its icy grip. Frost left the complex, his heart heavy with the weight of yet another tragedy.

As he approached the portal to the next world, he turned back one last time. The howling wind seemed to whisper a farewell.
"Another lost world," he murmured. But he clenched his fists and moved forward. Every world, every ruin, every lesson contributed to a greater truth.

And Frost had not yet abandoned hope of discovering it.


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Excited about the new PEPE bonus! Fun times! !BBH

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Merci pour les SECRET et les PEPE!
Ca demarre un peu comme Snowpiercer...
Bonne journee, !ALIVE
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Police on the case say he has a sketchy past.

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I can never take my dog to the park because the ducks keep trying to bite him.
I guess that’s what I get for buying a pure bread dog.

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